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Fais Moi Taire Si Tu Le Peux
30 août 2012

La Tunisie n'a pas tout compris

Si la Tunisie veut pouvoir prouver au monde que son exploit révolutionnaire n’était pas seulement le produit du caprice de vouloir descendre dans la rue en brandissant des pancartes et qu’elle est bien capable d’assumer les conséquences de ses actes. (Ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit, nous soutenons à 100 pour 100 la révolution, mais à bien y regarder, la face cachée et obscure de la chose est désastreuse, il est bien temps donc de tirer la sonnette d’alarme)…

Sans l’aide de sa grande sœur la France, qui a de toute façon d’autres chats à fouetter et que les tunisiens, même ceux qui y ont trouvé refuge, se sentent très intelligent de rejeter, la Tunisie va devoir très vite changer le cours des choses si elle ne veut pas tout perdre (ce qui est presque déjà le cas).

 

En effet, si les tunisiens ont chassé du territoire le très détesté Ben Ali, ils auront par la même occasion fait de même pour les touristes. Rappelons que ceux-ci représente pratiquement toute l’économie du pays puisque ce confetti d’Afrique ne dispose pas vraiment de ressources naturelles…

Aussi, va-t-elle devoir refaçonner son image de destination agréable. Et ce n’est certainement pas en se transformant en décharge nationale (les éboueurs confondent leur droit de grève tout fraichement acquis avec celui de ne plus travailler du tout) ou en mosquée à l’échelle du pays.

Il est clair que les touristes veulent se promener dans les rues, pas dans les poubelles. Qu’ils veulent pouvoir revêtir bikini et bermuda, pas la burqa. Qu’ils désirent manger dans les restaurants, pas être contraints à faire Ramadan (Quant à ceux qui parlent du respect des traditions, nous y reviendrons dans un prochain article). Qu’ils veulent être en sécurité, pas emprisonnés dans des manifestations dégénérées / de dégénérés.

Cela implique naturellement une plus grande maturité de la part du peuple tunisien, qui n’a décidément pas tout compris : après la révolution, il n’y a pas… la révolution. Dans le même temps, on lui demandera gentiment de bien vouloir assoir le parti islamiste sur le siège éjectable, histoire de sauvegarder une certaine démocratie, au moins… On dit ça on dit rien.

 

Mais au final, une question se pose. La Tunisie est-elle en mesure d’assumer un si lourd fardeau que la liberté, ne serait-ce pas à cause de son poids qu’elle l’a délégué à ceux qui vont la détruire à nouveau ? Comme si trop de liberté tuait la liberté… On aura tout vu !

 

CQFD

Si la Tunisie veut pouvoir prouver au monde que son exploit révolutionnaire n’était pas seulement le produit du caprice de vouloir descendre dans la rue en brandissant des pancartes et qu’elle est bien capable d’assumer les conséquences de ses actes. (Ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit, nous soutenons à 100 pour 100 la révolution, mais à bien y regarder, la face cachée et obscure de la chose est désastreuse, il est bien temps donc de tirer la sonnette d’alarme)…

Sans l’aide de sa grande sœur la France, qui a de toute façon d’autres chats à fouetter et que les tunisiens, même ceux qui y ont trouvé refuge, se sentent très intelligent de rejeter, la Tunisie va devoir très vite changer le cours des choses si elle ne veut pas tout perdre (ce qui est presque déjà le cas).

 

En effet, si les tunisiens ont chassé du territoire le très détesté Ben Ali, ils auront par la même occasion fait de même pour les touristes. Rappelons que ceux-ci représente pratiquement toute l’économie du pays puisque ce confetti d’Afrique ne dispose pas vraiment de ressources naturelles…

Aussi, va-t-elle devoir refaçonner son image de destination agréable. Et ce n’est certainement pas en se transformant en décharge nationale (les éboueurs confondent leur droit de grève tout fraichement acquis avec celui de ne plus travailler du tout) ou en mosquée à l’échelle du pays.

Il est clair que les touristes veulent se promener dans les rues, pas dans les poubelles. Qu’ils veulent pouvoir revêtir bikini et bermuda, pas la burqa. Qu’ils désirent manger dans les restaurants, pas être contraints à faire Ramadan (Quant à ceux qui parlent du respect des traditions, nous y reviendrons dans un prochain article). Qu’ils veulent être en sécurité, pas emprisonnés dans des manifestations dégénérées / de dégénérés.

Cela implique naturellement une plus grande maturité de la part du peuple tunisien, qui n’a décidément pas tout compris : après la révolution, il n’y a pas… la révolution. Dans le même temps, on lui demandera gentiment de bien vouloir assoir le parti islamiste sur le siège éjectable, histoire de sauvegarder une certaine démocratie, au moins… On dit ça on dit rien.

 

Mais au final, une question se pose. La Tunisie est-elle en mesure d’assumer un si lourd fardeau que la liberté, ne serait-ce pas à cause de son poids qu’elle l’a délégué à ceux qui vont la détruire à nouveau ? Comme si trop de liberté tuait la liberté… On aura tout vu !

 

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