Pussy Riot : “Ma liberté intérieure, personne ne pourra me l’enlever”
"Et je n’ai pas peur de vous. Je n’ai pas peur du mensonge, je n’ai pas peur de la fiction, je n’ai pas peur de cette mystification mal fagotée, je n’ai pas peur du verdict de ce soi-disant tribunal. Parce que vous ne pouvez me priver que d’une soi-disant liberté. C’est la seule qui existe sur le territoire de la Fédération de Russie. Ma liberté intérieure, personne ne pourra me l’enlever.
Elle vit dans le verbe, elle continuera à vivre quand elle parlera grâce aux milliers de gens qui l’écouteront. Cette liberté continue dans chaque personne qui n’est pas indifférente et qui nous entendent dans ce pays. Dans tous ceux qui ont trouvé en eux les éclats de ces processus, comme autrefois Franz Kafka et Guy Debord. Je crois, que c’est justement l’honnêteté et la puissance de la parole, et la soif de vérité qui nous rendront tous un peu plus libres. Cela, nous le verrons."
Voici les mots de Maria Alekhina (traduction Helmut Brent), lors de son procès, l’une des membre du groupe punk, dont on connaît bien le scandale auquel il fut lié.
Les Pussy Riot donc, qui ont su à nouveau créer l’attention autour de la catastrophique situation en Russie, concernant la liberté; d’expression notamment.
Il est clair que ces mots (sublimes soit dit en passant) marqueront à jamais l’erreur fatale de Poutine qui a cru qu’il pourrait maîtriser l’opinion générale sans accroc.
Car personne n’est assez bête pour croire que les vraies raisons pour lesquelles les Pussy Riot sont aujourd’hui condamnée sont celles qu’on a bien voulu nous dire.
La dictature de Poutine a cette faille, ce n’est qu’une soi-disante dictature. Le gouvernement que Poutine a mis en place n’est rien. Et tout est évident. Aujourd’hui, alors que tous, nous avons choisi le camps des Pussy Riot, tout s’avère clair. Poutine a perdu, Poutine doit partir.
Poutine a réussi a muselé les Pussy Riot, en tout cas c’est ce qu’il croit, mais il ne pourra plus museler quelque opposant que ce soit, il y risquerait trop gros.
Entre museler ses ennemis qui se font chaque jour plus nombreux, plus hargneux et plus désespérés, donc d’autant plus dangereux pour lui, ce qui le mènerait à la fin quasi certaine de son “règne” ou lâcher un peu de leste et se faire “manger” par son peuple, Poutine n’a plus qu’une solution de secours, elle saute aux yeux.
Poutine doit partir, car Poutine n’est rien.
La Russie mérite une vraie démocratie.
CQFD